© Nations Unies
Le chef de la diplomatie de Djibouti Ali Mahamoud Youssouf lors de la soixante-treizième session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le 28 septembre 2018. (Illustration)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti, Ali Mahamoud Youssouf, a été élu président de la Commission de l'Union africaine ce 15 février à Addis-Abeba, succédant ainsi au Tchadien Moussa Faki Mahamat.
Trois candidats, tous originaires d'Afrique de l'Est, concouraient pour ce poste de premier plan. Après sept tours de scrutin, Ali Mahamoud Youssouf a remporté ce 15 février l'élection face à Raila Odinga du Kenya et Richard Randriamandrato de Madagascar. Odinga, ancien Premier ministre kényan, a retiré sa candidature lors du dernier tour, tandis que Randriamandrato a été éliminé dès le troisième tour.
La victoire de Youssouf s'explique en grande partie par le soutien des pays francophones, arabophones, des organisations de coopération islamique (OCI), de la Francophonie (OIF) et de la Ligue arabe. Présent lors de cette élection, le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, a également apporté son appui à son chef de diplomatie.
Le ministre de 59 ans a obtenu 33 voix sur 49. Ali Mahamoud Youssouf va succéder à Moussa Faki Mahamat, dont le second mandat à la tête de la Commission prend fin le 15 mars.
L'Angola prend les rênes de l'Union africaine pour un an
L'Angola assume désormais la présidence de l'Union africaine pour une année. Lors de l'ouverture du 38ème sommet ordinaire de l'organisation à Addis-Abeba, le président Joao Lourenço a officiellement pris les commandes. Il succède ainsi à Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la Mauritanie, élu en 2024.
Lourenço a mis l'accent sur l'importance de renforcer les efforts pour le développement du continent, en alignement avec les objectifs de l'agenda 2063 de l'UA et de l'agenda 2030 des Nations unies. Face aux défis persistants en matière de paix et de sécurité, le Chef d'État angolais a rappelé l'expérience de son pays dans la médiation des conflits et souligné que ces enjeux demeurent cruciaux pour l'avenir de l'Afrique.